Il était une fois une première Maison Fauré Le Page, fondée en 1717 au cœur de Paris. Sept générations d’une même famille s’illustrent en tant qu’arquebusiers des Rois et des Princes. Au sein des ateliers, les maîtres d’art conjuguent leurs gestes pour dompter la matière et façonner des armes exceptionnellement belles. Si belles qu’elles sont davantage d’apparat que de combat. Les commandes, les médailles et les brevets affluent. Fauré Le Page devient une référence : de l’armurerie et au-delà, du luxe, de l’art de vivre et des savoir-faire français.

En 2009, une nouvelle Maison Fauré Le Page voit le jour et s’installe à quelques pas de la Place Vendôme, au 21 rue Cambon. Elle aussi entretient le feu de la création et
l’excellence du geste. Elle sélectionne les plus belles matières, réunit les plus beaux savoir-faire des artisans maroquiniers. Son métier est de façonner des « Armes de
séduction », destinées aux héros d’aujourd’hui, qu’elle arme ainsi de panache, d’esprit et d’allure – pour oser, pour être soi, pour aimer.

Autrefois, Fauré Le Page rassemblait les plus grands maîtres artisans dans ses ateliers : fondeurs, sculpteurs, graveurs, ébénistes, joailliers et maroquiniers œuvraient ensemble dans un ballet millimétré à la création de pièces d’exception.
Des armes de luxe et d’apparat qui escortaient souverains et officiers dans leurs quêtes et leur ascension. Le sabre de Bonaparte et la paire de pistolets réalisée en 1814 pour l’Aiglon, fils unique de Napoléon 1 er , font ainsi partie des armes mythiques de la première Maison.

Aujourd’hui, la création demeure chorale : brodeurs, tisseurs, coloristes, sérigraphes… additionnent leurs talents à ceux des maîtres artisans maroquiniers pour façonner les sacs et les accessoires qui accompagnent au quotidien les héros d’aujourd’hui. Toutes celles et ceux qui ont mille journées dans leur journée. Le sac Ladies First pare à toutes les éventualités des 24h de la vie d’une femme. Et son fermoir barillet fait écho à l’histoire en un clin d’œil désarmant, teinté d’humour et d’irrévérence... So Fauré Le Page !

Des écailles étaient jadis gravées dans le métal des épées ou sculptées dans la crosse des armes à feu, attestant des prouesses réalisées par les maîtres artisans de la Maison. Elles sont un symbole de force autant que de séduction : l’homme a forgé ses premières armures en observant les carapaces couvertes d’écailles des animaux et dans la mythologie, l’écaille sublime le corps des héroïnes, de Minerve aux sirènes.

Le motif de l’Ecaille a traversé les siècles pour s’inscrire comme une empreinte au cœur de la nouvelle Maison. Il signe nos matières exclusives.

• La Toile Ecailles, sérigraphiée à la main en France selon un procédé similaire à celui de l'impression de la soie.
• Le Jacquard Saga, fabriqué en Italie, transformant les courbes du dessin en une pièce d’armure brodée.
• Le Cuir Armure, également fabriqué en Italie : un cuir brodé entre force et délicatesse inspiré des cuirasses.

De l’armure à l’allure, le motif Ecailles est devenu notre signature.

Des salons du Château de Versailles aux rues de Paris ; des Empereurs, Rois et Princes aux révolutionnaires de 1789 et des Trois Glorieuses, la Maison initiale a accompagné les destins qui ont façonné l’Histoire. La réputation détonante de l’arquebusier de génie retentit bien au-delà des frontières et fut récompensée de nombre de prix et de médailles, notamment lors des Expositions Universelles.

Deux siècles plus tard, la nouvelle Maison décerne, elle aussi, ses récompenses. Neuf médailles qui célèbrent les héros de la conquête amoureuse, distingués de l’ordre du
coup de chance, du coup de tête, du coup de cœur, du coup de pouce, du coup d’œil, du coup d’état, du coup de maître, du coup du sort ou du coup de foudre. Un détournement espiègle de la tradition militaire, une ode à la séduction et une façon pour chacun de personnaliser de rubans et de médailles son sac Fauré Le Page, fidèle compagnon de sa journée.

Evidemment, les héros ne portaient que des armes de héros... Balzac, Chateaubriand, Dumas, Pouchkine et de nombreux auteurs du XIX ème siècle mentionnent les ouvrages du célèbre arquebusier dans leurs romans. Autant de références qui consacrent l’entrée de Fauré Le Page dans l’imaginaire collectif, à la croisée de l’histoire, de la création et de la culture.

« Monsieur, j'ai été reçu bachelier au tir de Le Page à Paris. »
Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831.

Depuis 2009, la nouvelle Maison écrit sa propre tradition littéraire et explore le langage de la séduction au travers d’une bibliothèque d’ouvrages auxquels collaborent écrivains, poètes, journalistes, illustrateurs, photographes. La plume et le verbe résonnent en écho au travail de l’aiguille et du cuir, rappelant qu’une Maison de luxe n’est pas seulement témoin de l’Histoire, elle est aussi l’architecte de récits à écrire pour les générations à venir.